Tennis Club Fontanges

ALEXANDRE , ramasseur à ROLAND GARROS

Alexandre ,
notre joueur (13 ans) est retenu pour ramasser les balles à Roland Garros, aprés une journée de sélection à Toulouse , parmi plusieurs centaines de participants, puis un stage à Clermont ferrand d'une semaine.

Il portera (haut !) les couleurs du club la semaine des qualifs puis la premiere semaine du grand tournoi,
là , s'il est bien évalué il restera pour la deuxieme semaine de la grande fete mondiale du Tennis.

Il sera ramasseur de filet, normal il est habile et rapide
 
Bravo à lui d'etre là, tous nos encouragements, on est avec toi , on va essayer de t'apercevoir à la télé !

PS: il a donc l'autorisation de manquer deux semaines d'école !



Ramasseur de balles : 12 heures de courts par jour

Comment travaillent les incontournables ramasseurs de balles, ceux sans qui Roland Garros ne tournerait pas rond ? Sont-ils rémunérés ? Réponse avec l'un d'entre eux, Nicolas.

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Nicolas Lagière était ramasseur de balles en 2005 à Roland Garros. En 2006, il est "monté en grade" : le jeune homme de 17 ans est devenu "coach". Son rôle ? Gérer la rotation des ramasseurs sur le court, motiver ses troupes, veiller à ce que tous respectent le "code de conduite" du tournoi de la Porte d'Auteuil. Car on ne fait pas n'importe quoi sur la terre battue parisienne ! "Il existe une charte écrite, que les ramasseurs reçoivent le jour de leur arrivée à Roland Garros, explique Ridah Bensalha, coordinateur des jeunes. Elle fixe les devoirs et les interdits, ce que les ramasseurs de balles doivent et ne doivent pas faire."

 

Pas d'échanges avec les joueurs


Pendant les matchs, les ramasseurs s'occupent des balles (ils les font tourner de côté en côté pour bien les répartir, ils les changent tous les 9 ou 12 jeux). Ils sont aussi chargés de fournir serviettes et boissons aux tennismen. Les ramasseurs sont évalués par leur coach en fonction de leur performance : "Ils doivent être bons techniquement (dans la rotation des balles, le lancer, le "roulé") mais aussi dans leur attitude" précise Nicolas Lagière. Cela signifie qu'ils doivent respecter scrupuleusement le règlement s'ils espèrent officier jusqu'en finale : "Nous n'avons pas de contacts, d'échanges avec les joueurs, nous n'avons pas le droit de faire signer des autographes ou de prendre des photos. On doit se tenir bien droit sur le court, rester silencieux…"

 

Les courts à la place des cours

Les ramasseurs de balles viennent de la France entière : les provinciaux sont hébergés chez les Franciliens pendant le tournoi. Tous ont entre 13 et 17 ans et, durant les 3 semaines de compétition (qualifications et tableau final), ils vont déserter la classe pour les courts de terre battue. Mais l'emploi du temps est bien plus chargé qu'à l'école ! La journée-type d'un ramasseur de balles commence vers 7-8 heures. "Il faut être présent au moins une heure et demi avant le début des matchs pour le briefing de la journée et pour l'entraînement" raconte Nicolas. Et les ramasseurs de balles peuvent parfois rester jusqu'à 22 heures Porte d'Auteuil. Un rythme auquel sont ils sont bien préparés : "On


Un ramasseur de balles à Roland Garros. Photo © Virginie Bernat

effectue plusieurs stages de sélection (25 000 candidats pour 335 ramasseurs retenus, ndlr). On nous fait faire des tests physiques et psychologiques. Il faut être motivé et en pleine forme pour rester au soleil sur les courts pendant plusieurs heures !" Fatigue physique, pression due à la notation en permanence : pas facile d'être ramasseur de balles. "Certains craquent, confie Nicolas. Les joueurs sont parfois exigeants et pas toujours très sympas". Les ramasseurs de balles sont aussi retenus en fonction de critères objectifs : il faut être âgé de plus de 12 ans mais ne pas porter de lunettes ou de lentilles. Et l'ultime exigence : ne pas mesurer plus de 1m75, "sinon, on cacherait les logos des sponsors".


Récompensés par Adidas


Les ramasseurs de balles ne touchent pas d'indemnités pendant le tournoi mais sont récompensés par leur sponsor Adidas. Ils conservent par exemple leur équipement. Et s'ils n'ont pas de places offertes dans les gradins pour les "gros matchs" (demi-finales, finales…), ils bénéficient parfois d'un accès sur le bord du court pour assister aux rencontres. "C'est vraiment par passion du tennis que l'on fait ça. C'est super de découvrir l'envers du décor, s'enthousiasme Nicolas. La 1ère fois que je suis entré sur le court central, il y a eu des applaudissements. C'était pour les joueurs bien sûr, pas pour moi, mais ça fait quand même une sensation bizarre, on se sent fier !"


En savoir plus Fédération Française de Tennis





07/04/2008
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